
Ouh un #SondageMecs dédié #queerness aujourd'hui
Mettre des jupes et du maquillage, faire des câlins tendres aux copains, parler de ta vulnérabilité, pleurer, contempler, chanter ou danser librement ... Tout ça pour toi c'est
Ouh un #SondageMecs dédié #queerness aujourd'hui
Mettre des jupes et du maquillage, faire des câlins tendres aux copains, parler de ta vulnérabilité, pleurer, contempler, chanter ou danser librement ... Tout ça pour toi c'est
Une revanche par le vote : « Ce coup-ci c’est notre tour »
… dans les classes populaires stables, propriétaires, qui regardent vers le haut et aspirent à l’enrichissement.
"Le vote RN, c’est aussi le vote pour des gens qui tiennent tête à Macron, qui l’empêchent de gouverner. Un parti fort".
Avec un effet cliquet : "Les votants d’extrême-droite en milieu populaire ressemblent sociologiquement aux abstentionnistes, par leur niveau de diplôme notamment, et beaucoup d’entre eux ont besoin de sentir que leur vote est légitime. Et quand ils voient que toute une partie de la population française va voter RN, eh bien ça légitime leur vote.
[…]
"Non seulement autour de toi ça fait longtemps que ça parle RN, mais en plus à l’échelon national ça vote massivement RN. Ça devient un peu le vote du bon sens et cela lui laisse encore une marge de progression chez les indécis entourés de gens qui font la promo du RN."
Benoît Coquard (en juillet 2024) : https://www.frustrationmagazine.fr/entretien-benoit-coquard/
Le vote RN par vision du monde
"Si une jeune femme ne suit pas l’injonction sociale d’avoir une relation sexuelle avec des sentiments, elle sait qu’elle s’expose à un rappel à l’ordre, à une sanction. Ou à la honte, la culpabilité. Ce poids de la norme sociale est d’abord intériorisé."
"Il y a, dans tous les milieux, le « spectre menaçant du pédé ». La volonté d’apparaître comme « un homme, un vrai » et garantir sa masculinité, en échappant au soupçon d’homosexualité, jugée avilissante, dangereuse. Des garçons gays de milieu favorisé m’ont confié avoir été en couple avec une fille au collège pour donner le change, brouiller les pistes."
Un entretien avec Isabelle Clair, en 2023 : https://www.ouest-france.fr/societe/sexualite/entretien-des-lage-de-15-ans-on-reve-detre-en-couple-explique-cette-sociologue-2fee21ae-cc7e-11ed-8144-e74efc02d2d3 @patriarcat @sociologie
"Il est difficile de parler de « virilité » dans l’absolu. Ce qui est considéré comme viril dépend des milieux sociaux et de l’âge. Dans mon enquête, « être viril », c’est le fait d’affirmer son corps et sa force physique, d’être dans l’insulte sexiste. Ce sont surtout les plus jeunes qui ancrent ainsi la virilité dans le corps. Pour les plus âgés, la virilité peut passer par l’intégration professionnelle. Finalement, ce qui est défini comme viril est toujours défini par opposition au « féminin » ; donc être viril, c’est l’obligation de ne pas se « féminiser »."
"La domination sur les filles s’exprime de multiples façons. A l’adolescence elle se manifeste notamment par le contrôle direct de leur sexualité (ou de tout signe extérieur de sexualité, inscrit dans la tenue vestimentaire, la mobilité géographique, et toute forme de communication avec les garçons). Elles font ainsi l’objet de « réputations » qui les classent dans deux catégories radicalement opposées: les « filles bien » et les « putes »."
Isabelle Clair, "Les jeunes et l’amour dans les cités" (2008)
Margot Déage : "Une fille qui n’est pas appropriée par un garçon ou par un homme peut à tout moment basculer dans la catégorie des putes, et qlq soient ses vêtements, et qlq soient ses pratiques sexuelles."
Margot Déage : "Le fait de dire qui est une pute et qui est une fille bien, c’est un pouvoir en soi dans le groupe des filles ; qui est fortement mobilisé par certaines filles. Celles qui peuvent tomber, en général, sont les plus dures sur le sujet."
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/violences-au-college-e-reputation-et-mauvais-genre-5265267 @edutooters @patriarcat
Les contacts rudes, les percussions passent par un maximum vers sept ans. Elles sont petit à petit remplacées par la surveillance entre pairs dans les années qui suivent.
Isabelle Clair : "L’adolescence est un âge très normatif." Au collège, "il y a un rapport très dur à ce qu’il convient de faire".
Margot Déage : "Les violences physiques sont beaucoup plus nombreuses en primaire, puis décroissent ensuite au collège, et progressivement jusqu’au lycée."
La culture du viol : « Les hommes l’apprennent en devenant des hommes, en apprenant des valeurs viriles. Ils apprennent que la violence, encadrée, mesurée, blanche, hétérosexuelle, est une valeur positive et que c’est par elle qu’on est un homme. Elle fait partie de la construction masculine », expliquait, déjà à propos d’Emmanuel Macron et de l’affaire Darmanin, Valérie Rey-Robert : https://www.mediapart.fr/journal/france/160720/le-gouvernement-assoit-l-impunite-des-hommes-violeurs @Mediapart @patriarchy
Michelle Dayan dit à propos du Président de la République française : "Les mots qui sont utilisés, ils sont utilisés à dessein, pour parler… aux hommes, aux hommes virils ; qui, et il y en a encore beaucoup, et des femmes aussi, qui vous disent que finalement ces propos, c'est pas si grave, que c'est drôle, que : « Ben finalement Gégé, il est comme ça ». Et c'est une façon de s'adresser et de raconter quelque chose de notre société (je ne suis pas certaine qu'Emmanuel Macron y croit totalement à ce qu'il dit mais) en tout cas, il veut s'adresser à quelqu'un et à plusieurs."
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/insulte-culture-du-viol-indigne-la-defense-de-gerard-depardieu-par-emmanuel-macron-vivement-critiquee-2610913 @patriarchy
lutte contre le patriarcat
Il y a quelque temps j’avais commencé la rédaction d’une brochure d’allié qui n’a jamais vu le jour.
L’idée c’est de s’interpeller entre mecs cis, prendre à notre charge d’agir contre les oppressions qui nous privilégient.
Je la met là en l’état, si ça te dit qu’on en parle, qu’on l’améliore, si tu veux l’imprimer, la distribuer... c’est avec plaisir!
J’y parle ni de vss, ni des relations hétéro ou de sexualité, parce que ça pourrait clairement faire l’objet d’autres brochures (et qu’il y a déjà pas mal de matériel là dessus)
Merci aux copaines qui ont relu et aidé à reformuler certains propos!
Tu es un mec cis, hétéro et blanc, mais tu ne veux pas être un connard ?
Tu veux l'égalité entre les genres, mais tu ne sais pas par où commencer ?
Dr. Nicole LePera sur l’#éducation, la #masculinité, la #fragilité masculine, la #violence :
« Parlons du syndrome du gentil garçon.
Nous avons une génération d’hommes qui ont du mal à comprendre leur colère et qui agissent de manière dysfonctionnelle :
De nombreux hommes sont conditionnés pour être "gentils" dès leur plus jeune âge. Ils sont élevés dans le sens d’une responsabilité excessive et de la prise en charge des émotions de leurs figures parentales.
Cela peut se traduire par :
- être le "petit homme" de la maison
- réconforter les parents en cas de conflit
- réprimer ses émotions pour paraître fort
- montrer un "visage courageux"
- ne pas chercher de réconfort émotionnel
- ne pas parler de ses #émotions.