J'ai fini Cyberpunk2077 (et son dlc) ce matin vers 3h du mat'. Je crois que c'est la première fois qu'un open world me captive jusqu'au bout sans cet effet de dégoût et de saturation. Ça m'aura accompagné pendant plus de deux mois.
La raison tient à la compacité narrative, moins de personnages, mais vraiment écrits, avec vraisemblance. Il suffisait de mettre un peu d'Aristote dans les jeux. Pour le coup, le jeu met l'accent sur la narration plutôt que la simulation - sans cette promesse débilitante d'être libre de tout faire dans un monde à disposition, confondant le problème de la liberté avec un all you can eat. L'accent mis sur la narration est très conservateur, en un sens, par rapport au medium, mais ça marche et le gameplay - d'une qualité folle - parvient à se faire oublier en support de la trajectoire narrative.
Bref, un chef-d'œuvre, maudit par ses conditions de sortie.